La planète de Louise
jeudi 28 août 2014
dimanche 23 septembre 2012
vendredi 23 mars 2012
LE SILENCE
Le mot si doux à mes oreilles
il chante, il virevolte, il se pose
Comme une prose
Au creux de mon oreille
Dans mon corps, il résonne
Tel un cri de joie ou de tristesse
L'apaisement, le frôlement
Tel une plume, il est là avec douceur
Il envahit mon être
Ne plus penser à rien
Les yeux fermés
L'écouter et s'endormir
Pour essayer d'oublier.
- AUTEURE: MARINE
il chante, il virevolte, il se pose
Comme une prose
Au creux de mon oreille
Dans mon corps, il résonne
Tel un cri de joie ou de tristesse
L'apaisement, le frôlement
Tel une plume, il est là avec douceur
Il envahit mon être
Ne plus penser à rien
Les yeux fermés
L'écouter et s'endormir
Pour essayer d'oublier.
- AUTEURE: MARINE
UNE PLACE POUR LA VIEILLESSE
À travers tous les âges, il y avait une place maîtresse, pour la vieillesse.
On les vénéraient, telle une déesse.
Car leurs connaissances, étaient notre richesse.
Ils possédaient en eux la sagesse.
Qui manquait tant à la jeunesse.
Leurs paroles n'étaient que justesse, qui inspiraient à la promesse, d'un monde d'allégresse,
Qu'ils légueraient sans maladresse.
Telle une hôtesse avec grandesse.
Jusqu'à la fin, dans leurs forteresses.
Ils étaient traités avec finesse, en reconnaissance de leurs promesses.
Aujourd'hui,nous agissons comme une traîtresse, avec une mentalité de diablesse.
Certains vous diront, qu'ils progressent dans ce monde ou tout n'est que vitesse.
Et que tout à chacun se moleste, pour un peu plus de richesse.
Et notre vieillesse, on la compresse,tous à la même adresse, sans aucune délicatesse, ni noblesse.
Car on l'a délesté, comme une vieille chaussette.
Hé bien moi, votre super-forteresse,je trouve qu'elle régresse,
Lorsqu'elle m'offre comme seule promesse, le stress, les bassesses, l'étroitesse, comme seule maîtresse.
Entre hier et aujourd'hui, la sagesse est devenue "sauvagesse".
- AUTEURE: LOUCOQ
On les vénéraient, telle une déesse.
Car leurs connaissances, étaient notre richesse.
Ils possédaient en eux la sagesse.
Qui manquait tant à la jeunesse.
Leurs paroles n'étaient que justesse, qui inspiraient à la promesse, d'un monde d'allégresse,
Qu'ils légueraient sans maladresse.
Telle une hôtesse avec grandesse.
Jusqu'à la fin, dans leurs forteresses.
Ils étaient traités avec finesse, en reconnaissance de leurs promesses.
Aujourd'hui,nous agissons comme une traîtresse, avec une mentalité de diablesse.
Certains vous diront, qu'ils progressent dans ce monde ou tout n'est que vitesse.
Et que tout à chacun se moleste, pour un peu plus de richesse.
Et notre vieillesse, on la compresse,tous à la même adresse, sans aucune délicatesse, ni noblesse.
Car on l'a délesté, comme une vieille chaussette.
Hé bien moi, votre super-forteresse,je trouve qu'elle régresse,
Lorsqu'elle m'offre comme seule promesse, le stress, les bassesses, l'étroitesse, comme seule maîtresse.
Entre hier et aujourd'hui, la sagesse est devenue "sauvagesse".
- AUTEURE: LOUCOQ
LA MUSIQUE
La musique souvent me prend comme une mer !
Vers ma pâle étoile,
Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,
Je mets à la voile;
La poitrine en avant et les poumons gonflés
Comme de la toile
J'escalade le dos des flots amoncelés
Que la nuit me voile;
Je sens vibrer en moi toutes les passions
D'un vaisseau qui souffre;
Le bon vent, la tempête et ses convulsions
Sur l'immense gouffre
Me bercent. D'autres fois, calme plat,
grand miroir
De mon désespoir ?
- BEAUDELAIRE
- TOUS DROITS RÉSERVÉS-
- TRADUIT PAR LE POÈTE FRANÇAIS,
- PROSPER MÉRIMÉE (1803-1870)
- 14 AVRIL 1852
Vers ma pâle étoile,
Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,
Je mets à la voile;
La poitrine en avant et les poumons gonflés
Comme de la toile
J'escalade le dos des flots amoncelés
Que la nuit me voile;
Je sens vibrer en moi toutes les passions
D'un vaisseau qui souffre;
Le bon vent, la tempête et ses convulsions
Sur l'immense gouffre
Me bercent. D'autres fois, calme plat,
grand miroir
De mon désespoir ?
- BEAUDELAIRE
- TOUS DROITS RÉSERVÉS-
- TRADUIT PAR LE POÈTE FRANÇAIS,
- PROSPER MÉRIMÉE (1803-1870)
- 14 AVRIL 1852
LA CHANSON (DU POÈME " LES BOHÉMIENS")
L'oiselet du bon Dieu
ne connait ni souci ni travail,
Pourquoi se fatiguerait-il
à tresser un lit solide et durable?
La nuit est longue
Un rameau lui suffit pour dormir.
Vienne le soleil en sa gloire,
L'oiselet entend la voix de Dieu.
Il secoue ses plumes
et chante sa chanson.
Après le printemps,
Splendeur de la nature,
vient l'été avec ses ardeurs;
Puis arrive le tardif automne
amenant brouillards et froidure.
Pauvres humains, tristes humains !
Venus de lointaines contrées,
en de tièdes climats,
au-delà de la mer bleue,
L'oiselet s'envole
jusqu'au printemps.
- AUTEUR: ALEXANDRE POUCHKINE,
- TOUS DROITS RÉSERVÉS -
ne connait ni souci ni travail,
Pourquoi se fatiguerait-il
à tresser un lit solide et durable?
La nuit est longue
Un rameau lui suffit pour dormir.
Vienne le soleil en sa gloire,
L'oiselet entend la voix de Dieu.
Il secoue ses plumes
et chante sa chanson.
Après le printemps,
Splendeur de la nature,
vient l'été avec ses ardeurs;
Puis arrive le tardif automne
amenant brouillards et froidure.
Pauvres humains, tristes humains !
Venus de lointaines contrées,
en de tièdes climats,
au-delà de la mer bleue,
L'oiselet s'envole
jusqu'au printemps.
- AUTEUR: ALEXANDRE POUCHKINE,
- TOUS DROITS RÉSERVÉS -
LE PROPHÈTE
Tourmenté d'une soif spirituelle,
j'allais errant dans un sombre désert,
et un séraphin à six ailes m'apparut
à la croisée d'un sentier.
De ses doigts légers comme un songe,
il toucha mes prunelles.
Mes prunelles s'ouvrirent voyantes
Comme celles d'un aiglon effarouché.
Il toucha mes oreilles,
elles se remplirent
de bruits et de rumeurs.
Et je compris l'architecture des cieux
et le vol des anges au-dessus des monts,
et la voie de essaims
d'animaux marins sous les ondes,
le travail souterrain
de la plante qui germe.
Et l'ange, se penchant vers ma bouche,
m'arracha ma langue pécheresse,
la diseuse de frivolités et de mensonges,
et entre mes lèvres glacées
sa main sanglante
il mit le dard du sage serpent.
D'un glaive il fendit ma poitrine
et en arracha mon coeur palpitant,
et dans ma poitrine entrouverte
il enfonça une braise ardente,
Tel un cadavre,
j'étais gisant dans le désert,
Et la voix de Dieu m'appela:
Lève-toi prophète,
vois, écoute et parcourant
et les mers et les terres,
Brûle par la Parole
les coeurs des humains.
- AUTEUR: ALEXANDRE POUCHKINE
- TRADUIT PAR LE POÈTE FRANÇAIS
-PROSPER MÉRIMÉE (1803-1870)
-21 MARS 1856
-TOUS DROITS RÉSERVÉS
j'allais errant dans un sombre désert,
et un séraphin à six ailes m'apparut
à la croisée d'un sentier.
De ses doigts légers comme un songe,
il toucha mes prunelles.
Mes prunelles s'ouvrirent voyantes
Comme celles d'un aiglon effarouché.
Il toucha mes oreilles,
elles se remplirent
de bruits et de rumeurs.
Et je compris l'architecture des cieux
et le vol des anges au-dessus des monts,
et la voie de essaims
d'animaux marins sous les ondes,
le travail souterrain
de la plante qui germe.
Et l'ange, se penchant vers ma bouche,
m'arracha ma langue pécheresse,
la diseuse de frivolités et de mensonges,
et entre mes lèvres glacées
sa main sanglante
il mit le dard du sage serpent.
D'un glaive il fendit ma poitrine
et en arracha mon coeur palpitant,
et dans ma poitrine entrouverte
il enfonça une braise ardente,
Tel un cadavre,
j'étais gisant dans le désert,
Et la voix de Dieu m'appela:
Lève-toi prophète,
vois, écoute et parcourant
et les mers et les terres,
Brûle par la Parole
les coeurs des humains.
- AUTEUR: ALEXANDRE POUCHKINE
- TRADUIT PAR LE POÈTE FRANÇAIS
-PROSPER MÉRIMÉE (1803-1870)
-21 MARS 1856
-TOUS DROITS RÉSERVÉS
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