vendredi 23 mars 2012

LA CHANSON (DU POÈME " LES BOHÉMIENS")

L'oiselet du bon Dieu
ne connait ni souci ni travail,
Pourquoi se fatiguerait-il
à tresser un lit solide et durable?
              La nuit est longue
Un rameau lui suffit pour dormir.
Vienne le soleil en sa gloire,
L'oiselet entend la voix de Dieu.
Il secoue ses plumes
et chante sa chanson.
Après le printemps,
Splendeur de la nature,
vient l'été avec ses ardeurs;
Puis arrive le tardif automne
amenant brouillards et froidure.
Pauvres humains, tristes humains !
Venus de lointaines contrées,
en de tièdes climats,
au-delà de la mer bleue,
L'oiselet s'envole
jusqu'au printemps.


- AUTEUR: ALEXANDRE POUCHKINE,
- TOUS DROITS RÉSERVÉS -

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